Du haut de ma tourelle
Loin de l’agitation en Tanière,
J’étudie, je vois ce qui me perd.
En mon antre cocoonée,
Entendre voix associées.
Du haut de ma tourelle,
Subodorer à tire d’aile.
Accueillir, plein de joies,
Je suis mon propre roi.
Horizon sans feuilles de l’hiver confirmé,
Frondaisons du bois en ligne de mire,
Ont ceci de mélancolique, joie prononcée !
Tristesse semble vouloir s’enfuir.
Souvenir des gazouillis entre les oreilles,
Rythmes des ballades en pleine nature,
Sont ravivés et rappellent temps des abeilles.
Calme est si plein, que souvenirs perdurent.
Voile noir a chu, rideaux blancs ont occulté
Luminions lointains, autres mondes constellés.
Perspectives du soir adoucissent fin de journée,
Chants d’oiseaux sacrés, à la guitare joués,
Apaisent humeur liée au combat délivré.
Belles avancées, promontoires à exister,
Recueilleront-elles graines à germer ?
Printemps saura t’il me désensorceler ?