Vous trouverez le texte complet, manifeste à la base du projet "En colère", si vous voyez des fautes, si vous trouvez que des rajouts seraient les bienvenus, si des formulations mériteraient à être retravaillées, si vous voyez des citations à inclure, si vous voulez faire évoluer le texte, c'est parti, à vos crayons, claviers ... mais n'oubliez pas c'est une base de travail, ossature et colonne vertébrale d'un site "En colère", c'est le début de quelque chose pour stimuler des "autrement" dans nos vies ! Bonne lecture
Ire sociétale
« La vérité est en marche et rien ne l'arrêtera. »
Émile Zola
Puisque depuis des décennies, des siècles, des millénaires, on nous ment pour nous leurrer, pour que nous dissolvions nos désirs en un autrement : fiction créée de toutes pièces. Dans le même temps ou l'instant d'après les dirigeants, pour nous contrôler, nous gouverner, nous installent comme acteurs d'une dynamique n'étant plus par nous influencée, ce depuis des éternités. Il y a un effet de mirage dans le concept même de démocratie participative ou pas.
Le mirage politicien, avec ses élus soit disant représentatifs n'est que mascarade, fieffée mise en scène pour endormir en masse les gentils moutons pouvant aller jusqu'à plaindre les tenants du pouvoir et leur corollaires de soit disant difficultés pour gérer une société de plus en plus compliquée avec ces « sans », ses chômeurs, ses réfractaires, ses improductifs, … . Nous sommes au spectacle offert par nos politiciens dirigeants, aveugles ou sourds, rétifs à une compréhension fine du jeu de ces acteurs politiques, médiatiques ou pour les pires, acteurs agissant en secret en sous main. Leurs manipulations, prenant forme en directives gouvernementales ont elles seules modifié les cadres réels de nos vies. Nous ne sommes qu'agneaux sous domination de loups technocrates. Je m'excuse pour cette métaphore auprès des amis des loups dont je fais partie.
C'est en jetant aux yeux du peuple l'illusion que le pouvoir est périlleux, oui, il tue les audacieux, pacifistes ou non, c'est en lançant à la face du monde qu'il y a une crise globale, que les politiques font leur aveux de toute puissance et nous considèrent pour d'innommables idiots, en fait leurs esclaves dociles.
« Le pouvoir ne souhaite pas que les gens comprennent qu'ils ont entre les mains les clefs du changement »
Noam Chomsky
Des centaines d'écrivains, philosophes, hommes politiques ont produit des pensées, des vues, des écrits justifiant notre colère que nous allons tenter de vous faire partager en vous la présentant. En hommage à ces grands penseurs de toutes époques, nous en citerons certains, mais il est sur que sans eux aurait pu sonner creux ce pamphlet car pouvant passer pour élucubrations d'illuminés.
Nous sommes tout sauf ça ! Engagés, certes, motivé(e)s aussi, partisans surement, mais surtout humanistes rêvant à un équilibre rétabli autour d'une valeur centrale : Liberté !
Il ne suffit d'une déclaration française, étatique, universelle sur droits et libertés.
Celles-ci, textes soit disant fondateurs ayant une valeur universelle ne sont plus qu'étendards déchirés par le vent tant désormais tout, je dis bien tout, dépend du prisme économique, tout étant sous le joug libéral en France comme à Tombouctou ou Katmandou.
« La liberté consiste à faire tout ce que permet la longueur de la chaîne. »
François Cavanna
Le capitalisme ayant muté en ultra-libéralisme, a endossé son manteau de ténèbres, répandant par un marché unique, le libre échange, des cohortes de situations nous enfermant dans des actions, dires, pensées toujours cloitrées plus loin de la liberté. Le libre échange inclut théoriquement l'ouverture des frontières aux marchandises comme aux personnes, avec des frontières sensément ouvertes, or les contrôles sur les déplacements, sur les migrations, concernant les voyages n'ont jamais été aussi drastiques avec la marionnette terroriste agitée comme justificatif premier certes pas unique.
Mais qui sont les vrais terroristes ?
Rassurez vous, la peur est maintenue dans un étau brillant, voulant nous persuader que la guerre est nécessaire, souhaitant nous faire entendre que la récession n'est que temporaire, désirant nous convaincre qu'il faut aller de l'avant dans ce système. « Travailler plus pour gagner plus », slogan finement ciselé pour endormir les gens en une frénésie d'activités à l'échelle du petit roi, modèle du petit président présent sur tous les fronts, sur toutes les scènes de spectacle. Il est agitation, il est polichinelle, aspirant à marquer des points dans la cour des grands, n'est pas message anodin !
Comme Napoléon, il veut être reconnu tant sa suffisance est énorme, il donne à voir un dynamisme, une énergie, révélatrices d'une omniprésence aspirant à endormir les critiques, prouvant par son dynamisme : son efficience, sa valeur, son mérite.
Les gens ne sont pas dupes, enfin les sondages tendraient à le montrer. Parlons en des sondages, interrogez toujours la source qui les produit car en fonction de celle-ci tout est orienté. La numéro un du nouveau Médef était en lieu et place avant d'entrer en cette fonction de cabinets, loges de sondage. Croyez vous que son départ lui ait fait retirer sa main mise sur ces instituts ?
Nos politiques par le cumul nous démontrent l'impossible, le travailler plus, on en revient donc à l'ultra-capitalisme prôné et agi par nos dirigeants de tous poils.
Or la démocratie, mise à mal, décline au fur et à mesure que le pouvoir se concentre, chaque jour davantage, dans les mains d'une élite privilégiée. Le libre échange, ferveur des traders, implique une ploutocratie et une plèbe. Avec ces préambules il apparaît comme notoire que les technocrates dirigeant le système font preuve d'une humiliante considération à l'encontre des « petits ». Il se pourrait qu'ils ne se méfient pas assez de ses petits plus nombreux qui vont un jour se réveiller si l'énergie de la liberté les inonde de lumières en ce contexte obscurantiste.
« Toute forme de mépris si elle intervient en politique, prépare ou instaure le fascisme. »
Albert Camus
Tout cela sent le mensonge à plein nez, économiquement, philosophiquement, en termes d'éthique, globalement message falsifié : Nul espoir ne réside en cet ultra libéralisme imposé, ni en ces guerres soit disant de plus en plus chirurgicales, précises, sensément contre un axe du mal terroriste, mondialement organisé. De mon point de vue je ne vois en cette allégation qu'un aveu inverse, une affirmation de leur positionnement economico-politique.
Psychanalytiquement parlant on accuse souvent ses ennemis des atrocités que l'on a envie de commettre, des exactions légitimes pour asseoir les schémas directeurs de ceux prétendant du coup être l'axe du bien . Les grands de ce monde, enfin leurs marionnettes médiatiques, entendez nos gouvernants nous somment de nous positionner dans ce contexte avec pour seul choix être avec ou contre. Cette position est bien trop simpliste, réductrice pour être intéressante, comme adaptée à une réalité multiforme et complexe.
Il n'y a aucune guerre à avoir été faite pour le bien d'un peuple, il y a là mensonge de la part de ceux attestant cette hypothèse. Interrogez vous sur pourquoi les USA ont attendu 1941 pour entrer en guerre contre l'Allemagne nazie ! Les intérêts économiques de l'élite dirigeante outre atlantique étaient économiquement engagés et liés avec cette Allemagne qui sonnait en écho aux positions extrêmes fascisantes des gouvernants américains. Leurs intérêts économiques étaient si importants économiquement vis à vis du troisième reich que sans Pearl Harbour, les USA n'auraient peut-être jamais investi le camp des soit disant démocraties.
Plus récemment, le régime de Pol Pot assassinait tout un peuple, croyez vous que les américains, les croisés occidentaux en tête sont allés faire les gendarmes de la planète, et bien non, pourtant il s'agissait bien du meurtre d'un peuple. Mais là, au Cambodge, trop peu d'intérêts économiques auraient pu justifier une intervention contre ce que tous ne pouvaient ignorer, ou alors autre hypothèse cette poussée de folie meurtrière arrangeait bien car celle-ci allait décimer une frange non conforme de la population.
Autre exemple, outre la folie des grandeurs de Saddam Hussein, la justification inavouée des « alliés » était lors du deuxième conflit de ramener la paix, la démocratie ! Y croyez vous encore, n'avez vous jamais fait le « ratio du pétrole », n'avez vous pas compris qu'il était bien plus question d'installer des firmes, multinationales, entreprises dans un pays jusque là fermé. Si nous acceptons ces propositions, coule comme source de pétrole, que ce conflit était une guerre avec pour motivation l'hydre ultra-libérale.
Troisième exemple la zone afghano-pakistanaise est en ébullition depuis un paquet d'années, pourquoi croyez vous que les soviétiques, du temps de l'ex URSS et la coalition actuelle tentent de rétablir l'ordre ? Si vous croyez que c'est pour aider ces peuples à retrouver le calme, vous vous fourrez le doigt dans l'œil : il s'agit de la plaque tournante de l'opium mais ceci est anecdotique, surtout il s'agit de la région de la planète renfermant le plus de richesses dans son sous sol. Intéressant donc d'y positionner armées et entreprises qui sous couvert de reconstruction alièneront les possibilités de développement endémiques. La coalition comme les russes auparavant ne sont là que pour servir des intérêts économiques, les mêmes dont nous sommes les esclaves.
En fait l'esclavage a juste changé de visage, troqué sa barbarie contre une facette doucereuse ; nous sommes les moutons de Panurge avec néanmoins quelques moutons noirs dont les bêlements doivent retentir.
Un esclave conscient de ce qui l'entrave, à jour de ce que le système l'oblige à réaliser, un esclave informé des liens avec lesquels on tente de museler sa liberté, ne peut qu'avancer vers elle ou se laisser maitriser par le système, si odieux soit il ! Cherchons donc des moyens de reconquérir l'espoir, pour s'armer de courage : Osons dire et agir !
« Le courage c'est de chercher la vérité et de la dire. »
Jean Jaurès
Le consommateur doit muter en consomm' acteur, sans génétique modification, les masses doivent réaliser que sans eux les mensonges ne tiennent plus en place, se délitent. La première participation sociétale est celle que nous effectuons chaque jour en consommant des produits, alors dans cet acte, s'il vous plait ne soyez pas dindons d'une farce, d'une foire dans laquelle on vous dit à chaque stand ce qui est bon pour vous.
On vous dirait de manger de la merde, le feriez vous ? Et bien j'ai l'audace de dire que nombre de personnes le font chaque jour par méconnaissance avec l'aspartame qui n'est autre que de la fiante d'un ver, génétiquement modifiée ! Je n'invente rien, allez sur internet, vérifiez si besoin s'en fait ressentir pour vous et n'oubliez pas que les livres aussi instruisent. Je ne pourrais faire l'économie de vous conseiller un ouvrage écrit par une grande dame qui se bat pour une alimentation éclairée : Corinne Gouget, Additifs alimentaires Danger. Avec ce guide, fruit du travail, de la collaboration de scientifiques, vous pourrez savoir pratiquement comment opérer le boycott concernant vos achats alimentaires !
Je ne peux vous mentir, car mon honnêteté m'en empêche du fait que je n'agis aucunement pour une gloriole personnelle, pour gagner des points sur un tableau de chasse. Pour moi et les collègues, ce temps est révolu ; advient le temps de la lutte dont l'objectif est de rétablir des vérités premières, pour qu'une personne, puis une autre, … puissent reprendre le jeu de carte que constitue notre vie en société, entre des mains agiles, guidées par une pensée honnête en quête de chemins de recherches de vérités ostensibles.
« Ceux qui prétendent détenir la vérité sont ceux qui ont abandonné la poursuite du chemin vers elle. La vérité ne se possède pas, elle se cherche. »
Albert Jacquard
Le monde est devenu une immense foire dont les intérêts des multinationales représentent plus de puissance que les potentialités étatiques ou supra-étatiques. Dans une telle organisation, sérieusement, qui croyez vous dirige ?!
Dans ce système, me refusant à endosser le costume du Dodo, disparu sous la main de l'homme, je ne veux à aucune autre échelle accepter ce qui dirige, je ne peux m'empêcher de raisonner sur ce qui divise, je n'accepterais pas de défroquer une pensée pour un monde meilleur, en lutte contre un système babylonien, voué à la perte. Je refuse de me taire, et surtout je n'accepte pas que l'on veuille sans cesse m'isoler loin de mes semblables.
Le moins possible, victime du système, le plus possible acteur d'une dynamique préférant vivre un temps dans une ZAT et le reste en mon antre, petit à petit, colère a cru, ire a monté, courroux m'ont emportés dans des comportements recherchés par nos dirigeants pour assurer la paix sociale. Tombant dans des pièges addictifs de torpeur, j'ai longtemps ignoré qui j'étais, mettant à distance la colère qui sourdait en moi … Heureusement un jour je me suis réveillé, j'ai levé la tête et face à la merde, vue, ressentie, goûtée, touchée, entendue ; je me suis dit qu'il fallait réagir plutôt que de me laisser emporter par le système qui voulait finalement la perte du petit indocile que j'étais, celui que quelque part nous sommes tous dès que nous pensons avec notre coeur avec un entendement éclairé par les lumières.
Quand la colère monte et gronde, il se pourrait que la rage du peuple impose à l'humeur par solidarité de civilisation, non pas une ire divine, mais plutôt un sentiment humain, un coup de gueule à amender, profanateur des systèmes de domination sociétaux. Les exemples d'irrespect des gouvernants (un non à la constitution européenne sorti des urnes aucunement pris en compte en pièce maîtresse), les attitudes sourdes et rogues des influents de tous bords ont dissout ma neutralité .
Vivre reclus dans une grotte dorée devient impossible. Alors, car la colère gronde en moi depuis trop longtemps, entendez un appel vibrant : le mien et ceux de sœurs et frères d'armes contre les talents des communicants de tous poils assurant la gestion, les contrôles des cadres au sein desquels nous évoluons. Je postule pour une fiction à même de devenir réalité, pour une Terra incognita à investir le temps dune stase en ZAT (zone d'autonomie temporaire) pour un avenir calé sur un idéal, nommé par nos opposants utopie.
« Aucune carte du mode n'est digne d'un regard si le pays de l'utopie n'y figure pas. »
Oscar Wilde
« L'utopie est la matrice de l'histoire et la sœur jumelle de la révolte. »
José Bové
Cet écrit se positionne clairement contre ceux s'essayant à influer jusqu'aux plus reculées des émotions individuelles, s'efforçant à minimiser les effets subtils d'une gestion clairement positionnée pour les nantis et en défaveur des masses laborieuses, « les petits », contre celles et ceux s'essayant à museler nos libertés.
Etre libre, attention, ce n'est pas être en capacité de se procurer ce que l'on veut quand l'on veut ! Etre libre, c'est intérieur, c'est une petite voix chuchotant à l'oreille du monde, je suis car je pense, le vieux « cogito ergo sum », enfin c'était ça.
De nos jours nous ne pouvons nous contenter de penser, nos actions doivent venir émailler les vases de pensées que nous nous efforçons de bâtir, construire, manufacturer, nous les petits ou les moyens d'un système qui rappelez vous ne peut faire l'économie de nos vies. Ainsi les monstruosités sociétales pêchent un suicidé là, un zonard là, un zombie ici et des millions de moutons pris dans les filets du maillage mondial qu'une minorité de fous pensent contrôler.
Ces « petits » dont je fais clairement partie, n'ont de minimisé que leurs porte feuilles et monnaies. Sans eux pas de travail générateur des richesses dont les nantis se refusent à partager les richesses avec ceux qui permettent qu'elles soient générées. Sans eux pas de spectateurs pour leurs fourberies sociétales. Sans eux pas de légitimité et tant pis si celle-ci s'établit sur la traitrise.
D'un côté ce n'est pas plus mal de ne pas toucher de dividendes justes du système, cela permet de n'être point compromis !
Néanmoins, il ne faudrait pas que cet argument devienne l'épée de Damoclès, cause et objectif du soulèvement ; en effet dans ce cas les petits montreraient qu'eux aussi voudraient se targuer de cette puissance rendant les nantis, odieusement infects pour la plupart.
Tous les porte flingues dorés de l'économie mondiale, entendez les milliardaires ne sont pas avilis par leurs richesses hors norme. Pour exemple un milliardaire sud-africain a investi une grande partie de sa fortune pour développer une distribution sous linux : Ubuntu pour donner la possibilité aux logiciels libres de se développer mais surtout avec l'objectif de rendre l'alternative à Microsoft tm la plus simple, accessible possible, le tout gratuitement.
A grands coups de poudre aux yeux, notre gouvernement agit : RSA, prime pour l'emploi, prime de noël, … les gouvernants avisés endorment les velléités en donnant en faux semblant trompeur l'impression d'agir pour les plus démunis. Les sociologues justifieront dans leurs écrits pour bobos en mal de compréhension que les classes et leurs capitaux économiques, de connaissances sont des valeurs de la république.
L'école de Condorcet que la plupart défendent n'est pas celle de l'émancipation mais bien une usine à sélection, élitiste en fond et formes, pour exemple à entendre comme permettant de classer, répartir, sélectionner.
Montrer que concernant le travail ou son absence du fait des délocalisations entre autres, et l'éducation, tout est sciemment mis en place pour créer en France une structuration élitiste du système, que l'on voudrait nous faire passer pour une école du mérite a été élaboré depuis l'avènement du modèle et les lois scolaires imputables à Jules Ferry.
Certains sociologues, minoritaires comme il se doit ont amplement démontré que la sélection s'opère dès la naissance. Puis plus tard tout est fait pour endormir ces gamins des masses laborieuses, et n'oublions pas en dernier recours il y a les centres pénitentiaires pour adolescents et adultes, pour ces petits indociles, trublions d'un système qui n'accepte pas qu'on lui chie dans les bottes. L'engeance est si fière qu'elle ne peut se permettre de tolérer les plus déviants, les plus dangereux, trop dérangeants ces indociles. Alors le système élitiste, dominateur, calculateur, rejette ces enfants, ces exclus, ces malades en les repoussant dans des zones de non droit, les poussant dans des zones d'exclusion permanentes, dans des no man's land culturels et économiques, dans des espaces de non droit sociaux. Pourquoi s'étonnent t' ils ensuite quand ces espaces deviennent ceux de l'allégeance des circuits mafieux, du travail au noir ? Oui, pourquoi s'étonnent t' ils d'avoir favorisé, construit, armé ces zones de relégations qu'il faudrait nettoyer au Karcher ?
Ne serait-ce pas là les prendre, les gouvernants pour de stupides idiots, créant d'une main et luttant d'une autre contre leur création ! A chacun d'aller plus loin sur cette proposition d'analyse de ce cas sociologique que représentent les zones de relégation sociétales.
Le premier acte politique pouvant devenir acte de rébellion touche à la consommation des ménages, entendez entités de consommation, passé au crible avec indicateurs, soupesées à l'aide de chiffres, d'analyses ; il s'agit de l'acte d'achat. Tu m'étonnes, notre implication première est celle visant à satisfaire nos besoins primaires comme se nourrir, se vêtir, puis nos besoins secondaires, loin d'être essentiels, à mille lieux de nos nécessités. Ainsi en prime abord, chacun doit réfléchir son positionnement par le biais de ses achats, non pas établir une préférence de marques mais plutôt privilégier des produits sains avec le moins d'additifs possibles, établissant par là même qu'une alimentation saine est gage de bonne santé. Nulle entreprise de communication, publicitaire ou étatique (N'avez vous pas souvenance de la campagne nationale pour les produits laitiers, celle-ci prônait un apport journalier largement au dessus des besoins réels) ne doit perturber cette volonté pour une alimentation saine.
« Si les gens du peuple permettent au gouvernement de décider de leur nourriture et de leurs médicaments, leur corps ne tarderont pas à présenter l'état pitoyable des âmes qui vivent sous la tyrannie. »
Thomas Jefferson
Regardez la publicité tentant de nous vendre des produits toujours plus sains mais comportant de plus en plus d'additifs, des produits de plus en plus efficaces mais toujours plus polluants. Et la plupart des gens par faiblesse, par naïveté entrent dans ces combines consuméristes et se font polluer leurs idées par ces messages issus de succursales publicitaires, dignes d'une apparence d'intelligentsia armée comptant bien sur faiblesse ou lassitude des gentils moutons blancs.
La manipulation commence par la nécessité alimentaire, contexte dans lequel on pousse les gens à se nourrir de produits malsains néanmoins présentés comme favorables au développement, fastes pour la santé, bons pour la ménagère de moins de cinquante ans.
La publicité n'a aucune assise logique, elle est régie par l'ancienne loi de l'offre et de la demande, modifiée intrinsèquement en loi de l'offre et de l'offre (au diable la demande) pour assurer un maximum de profits à l'entreprise finançant une campagne.
Dans ce contexte publicité et propagande usent des mêmes arguments, utilisent des stratégies similaires, endossent des habits tissés à base de fils de mensonges de même facture.
« Le mensonge et la crédulité s'accouplent et engendrent l'opinion. »
Paul Valéry
Que ce dernier terme : campagne, soit le même que pour les élections vantant à coups d'arguments LQR des personnages et leurs programmes ne vous semble pas un peu énorme. Morale s'il y en a une : vendre un produit ou une personne c'est la même chose, CQFD les personnages politiques ne sont que les produits du même système, armes de l'économie libérale.
« Le libéralisme n'a plus aucun rapport avec la liberté, et son principe de libre choix n'est qu'un leurre. »
Dominique Méda
Certes je pratique un raccourci, excusez moi le chemin est parcouru depuis si longtemps pour discréditer toute entreprise de communication pour des objets ou des personnalités quelles qu'elles puissent être. Réfléchissez, engagez vos neurones sur cette voie, soupesez votre liberté dans un système vous vendant aussi bien de la lessive qu'un programme politique, pardon économique !
Pour la consommation, bien que ce produit ne soit pas de nécessité première, je prendrais un exemple, comme ça : les feuilles de papiers à rouler. De nombreuses marques sont sur les étalages des buralistes, et bien imaginez vous qu'il s'agit d'un quasi monopole. Le monopole est interdit par des lois de la communauté européenne, rappelez vous, Microsoft tm et Bill Gates épinglés, Qu'ont ils fait ?! A aucun moment ils n'ont contesté, ils ont payé, rubis sur l'ongle les centaines de milliers d'euros de la condamnation judiciaire !
« La politique, en tant que moteur de l'Etat-nation, n'existe plus. Elle sert seulement à gérer l'économie, et les hommes politiques ne sont plus que des gestionnaires d'entreprise. Les nouveaux maîtres du monde n'ont pas besoin de gouverner directement. Les gouvernements nationaux se chargent d'administrer les affaires pour leur compte. Le nouvel ordre, c'est l'unification du monde en un unique marché. Les États ne sont que des entreprises avec des gérants en guise de gouvernements, et les nouvelles alliances régionales ressemblent davantage à une fusion commerciale qu'à une fédération politique. »
Sous commandant Marcos
Consommer est le premier acte politique inscrivant une possibilité à agir librement, il s'agit d'un acte citoyen, pouvant face aux agressions communicantes devenir acte de rébellion. C'est en achetant leurs merdes (sans avoir besoin de stigmatiser qui que ce soit, chacun ses représentations !) que nous faisons leur jeu, celui qui permet aux firmes toujours plus grosses ressemblant aux usines de l'aile ou la cuisse, celui qui permet à des multinationales franchisées (Danone tm , L'oréal tm pour exemples) de connaître un développement fulgurant,semblant inarrêtable .
Par le boycott, par des choix éclairés en toute connaissance de cause, notre premier investissement en Babylone et ses avatars : palais brognard, wall street, ... réside en notre capacité à agir dès que nous sortons nos cartes bancaires, chéquiers, billets ou notre bigaille. Le commerce est régi par une hydre multi têtes, l'OMC qui édicte les lois pour un équilibre sur la planète, lequel ?
Pas celui des petits producteurs, mais celui permettant aux firmes à taille inhumaine d'accumuler profits et avoirs, d'amasser des devises financières maladivement pour quoi, pour qui, pour quand ?
La logique menant à accumuler de l'avoir en dollars, de l'argent en nouveaux francs, une part du gâteau en euros, de la haine en yen se doit d'être interrogée pour comprendre les nouveaux maîtres de la planète, pouvant en toussant faire trembler le fébrile équilibre. Cette entreprise d'accumulation de rentes, avoirs, deniers, titres est calée sur des lois économiques surpassant actuellement les déclarations sensément protectrices des individus. Pourquoi continuer à plier sous le poids de ces dites lois ?!
« Dès que quelqu'un comprend qu'il est contraire à sa dignité d'homme d'obéir à des lois injustes, aucune tyrannie ne peut l'asservir. »
Mahatma Gandhi
Or c'est nous qui leur assurons ou pas leurs subsides d'autant plus lorsque nous comprenons leurs lois commerciales, leur système de soit disant libre échange. N'oublions pas qu'au moment des trente glorieuses, dans cette frénésie libérale, nous sommes irrémédiablement passés du capitalisme à l'ultra libéralisme !
La loi du commerce, aussi hideuse soit elle, peut être par le peuple remise au travail, contestée, déstructurée dès lors que les consommateurs réalisent qu'ils sont le levier de l'économie. Sans les rouages huilés constitués par les petits consommateurs ou producteurs, ce système s'effondrerait de lui même ou dans une moindre mesure serait profondément mis à mal.
Le boycott est une arme, l'achat éclairé en est une autre, snober les circuits de la grande distribution en s'organisant différemment en est encore une autre, renouer du lien entre producteurs et consommateurs pour éviter la plus-value des intermédiaires en est une autre.
Regardez l'épine dans le pied pour nombre d'inhumaines organisations que constituent les AMAP, malheureusement encore trop s'adressant aux classes moyennes et pas au moins bien lotis.
Depuis leur naissance il y a moins de vingt ans, celles-ci ont bénéficié d'une croissance exponentielle, installant dans des zones des espaces de culture raisonnée, biologiquement fiables directement entre le producteur et le consomm'acteur . Être dans de tels réseaux, c'est appartenir à un maillage sans aucune aide ni subvention respectueux de l'environnement.
Considérer qu'un produit sain est un produit avec le moins possible d'additifs, décréter qu'un bon aliment doit être indemne le plus possible, voire sans pesticides, sans modification chimique, se positionner pour des aliments non génétiquement modifiés, … Sont autant de velléités pour d'autres modes de consommation, d'autres manières de se nourrir, d'autres angles pour considérer ses achats vestimentaires. Un autre monde peut se lever, sortir des excès de globalisation sous l'effet de notre participation première à la société : la consommation !
Par pitié ne cédez point aux messages publicitaires, résistez en vous fiant à des désirs raisonnés. A quoi sert d'entasser de l'avoir juste par frénésie souvent par publicité générée, ne soyez pas dupes !
« (La publicité
Ses messages quotidiens formatent, mieux que toute propagande, l'énergie du désir des hommes. Elle leur désapprend la révolte, le goût de la connaissance, le sens critique et la gratuité. Elle glorifie l'inutile, le jetable, la marque. »
Michel Piquemal
La publicité n'est pas opérante pour qui contrôle désirs et pulsions ; ses messages deviennent sous l'emprise de la raison des agressions auxquelles une réponse favorable devient impossible si aucun besoin ne vient se positionner en faveur des messages émis. Il s'agit bien d'un circuit d'émission-réception interrogeant notre capacité d'imprégnation relatifs aux messages. Être réfractaire à la publicité est un travail de dé-construction des influences infantiles, de ces périodes de notre vie ou nous étions influençables au plus haut point. Ce travail est une entreprise de longue haleine menant à une libération, installant l'individu loin de cet esclavagisme à base d'images chocs et de textes forts. Les professionnels de ce domaine savent instruire et construire des campagnes toujours plus opérantes, toujours plus intrusives d'autant plus que dans le contexte actuel, tout support est bon pour être publicisé.
Un détour interrogeant la maladive partition du tout doit être légiféré et ses abus sur nos libertés, ses exactions contre nos environnements où tout se doit d'être entravé par la loi omnipotente, putain de ceux qui se graissent sur son dos en la violant allègrement dès que l'occasion s'en présente ; est nécessaire pour introduire le sujet d'une colère qui est contre la loi, contre l'esprit pestiféré du tout législation.
Je n'ai de loi que celle du bon sens me poussant à tendre la main dès que possible, et celle m'interdisant de nuire à autrui sauf si cet autrui agit en dépit du bon sens comme tous ces babyloniens que j'escaguasse.
Une dérive pas du tout démocratique mais plutôt restrictive nous pousse dans nos retranchements s'éloignant des lois devenant inhumaines. Leur langue vernaculaire n'a que trop enfanté ses rejetons partout tant maintenant ils s'affichent sans le code, s'exprimant le plus ouvertement qui soit imaginable et dans un contexte de libéralités qui les poussent à avouer leurs nombreuses bassesses.
Regardez comment la machine de guerre, bien huilée UMP fait d'un fait divers, une justification pour accoucher d'une loi soit disant dans le but de protéger les citoyens ! C'est contre eux que les lois devraient nous protéger, les encadrer pour les empêcher d'intervenir abusivement sur tous les terrains qu'ils se targuent de défricher.
Les journalistes qui couvrent (entendre les deux acceptations de ce terme) ces débauches de langage auraient beau les poser en grandes lignes comme s'il s'agissait du vomis d'une starlette sur la croisette, seule une infime partie des citoyens serait à même de décoder vraiment.
Un être libre est selon la constitution une personne au courant de ses droits et consciente de ses devoirs. Dorénavant seuls les juristes (et encore ?!) peuvent être à même d'être éclairé par la loi, ainsi tout un corps de métier s'érige, se dresse en défenseur par nécessité pour des humains ne pouvant réaliser l'étau dans lequel ils se situent. Les divers codes sont d'ores et déjà plus florissants que les encyclopédies du savoir, ils seraient plus utiles que la connaissance ?! Mais quel est le visage hideux d'un système dès lors que le cadre légal supplante la vie elle même, surtout quand les connaissances pour s'étendre doivent compter sur des internautes plus ou moins pointus ?!
Arqué sur ce sentiment basé sur un manque (d'humanité), une frustration( Publicité et médias menant le bal), une blessure (je souffre de voir pourrir cette Terre ponctionnée sans répit, surtout sans respect), j'affirme mon point de vue habité comme transpercé par la rage pour pousser ce coup de gueule contre les plénipotentiaires se vantant d'humainement gérer un cheptel d'humains, pour leur bien être en légiférant sur tout.
Poser un cadre légal, n'est pas faire acte pieu d'une libération mais entreprise de création d'une cage pour enfermer les désirs à voler en société.
Nul ne peut prétendre postuler pour le bonheur d'autrui s'il n'est pas engagé pour la paix et la non violence. On sait trop bien ce qui est advenu de la plupart des humanistes pacifiques : Mis en avant puis assassinés. Le message a le mérite d'être clair ?!
Quel comble, tout comme moi, je ne peux savoir à quoi peut ressembler le bien de mon prochain, le bonheur de mes égaux, les aspirations de mes semblables ; nul ne le peut. Nous sommes un peu moins de sept milliards d'êtres humains sur la planète, à l'instant ou j'écris, et bien ne passez pas à côté de l'idée qu'il y a un peu moins de sept milliards de conceptions du bonheur, de la liberté !
« la liberté individuelle n'est nullement un produit culturel. »
Sigmund Freud
L'armée des communicants à grands coups dans des éditos ou interviews voire en direct à la télé c'est dans l'air du temps d'organiser de telles mascarades laissant croire qu'un plénipotentiaire s'adresse au peuple, à chacun individuellement. Mais c'est à chaque fois, toute une équipe qui s'exprime non pas avec le soucis du mot juste mais habitée de la velléité des cabinets ayant des lignes d'édition politiques, économiques, médiatiques.
Ainsi les think tanks infiltrent toutes des plus petites congrégations aux loges très influentes, ils savent dire pour nous où sont consentis nos besoins.
L'homo politicus met en œuvre les décisions des lobbies, applique leur programme : ce qui sied ou doit être éradiqué et surtout sans peur, le représentant de l'armée à grands coups de justifications s'affiche partout, en première ligne permanente, c'est la nouvelle mode depuis l'avènement du petit roi. Les communicants s'en expliquent comme si chacun ne pouvait ou devait avoir son avis sur chaque problème : la pensée se doit d'être majoritaire presque unique.
Leur arme détruisant toujours plus les assises de la société a pour nom : loi ; c'est à grandes tranches de décrets, d'amendements, de propositions, d'arrêtés, d'ordonnances, de règlements, … que l'État selon le modèle de la domination d'outre atlantique offre un cadre de plus en plus étriqué, globalisant des directions explicites de leurs désidératas. L'origine des pulsions des gouvernants résident désormais dans les orientations des actionnaires, des multinationales dont le rapport poids puissance dépasse de loin celui des États.
Or tous ces changements jusque dans la constitution ne sont pas le fait des politiques ne travaillant plus depuis bien longtemps de manière isolée, ils sont aidés, conseillés, guidés par une armée de communicants ayant tous appris des stratégies du troisième reich avec leur LQR dont ils répandent les mêmes stratégies et pire encore les idées de la manière la plus insidieuse qui soit.
La Linguae Quintae Respublicae est une sorte de langue de bois moderne, travaillée linguistiquement parlant par les médias et les élites dirigeantes pour asseoir un discours convaincant sur le bon peuple. Rappelez vous la Novlangue inventée Par Georges Orwell dans son livre 1984, et bien nous y sommes avec cette LQR qui trouve ses origines dans la Lingua Tertii Imperii, la langue du troisième reich. Vous ne voulez accepter cette allégation, allez lire ou consulter un ouvrage de 2006, déjà réédité : LQR, la propagande moderne d'Eric Hazan. Nous sommes malheureusement des deux pieds dans le scénario apocalyptique sorti des méninges de l'auteur de science fiction Georges Orwell.
Cette armée de communicants faisant levier sur les politiques, agitateurs de certitudes, hâbleurs au possible ont aussi leurs assises dans les rouages des supra états mais aussi un pied fermement ancré dans toutes les grandes multinationales.
Il faut selon ce maelström d'intervenants, il faudrait légiférer sur tout pour assurer la paix civile, je m'inscris en faux ne disant surtout pas que la loi n'a aucun bienfondé même si son intérêt réside dans l'interprétation à faire par les différentes instances, dont la liberté se réduit comme peau de chagrin.
En l'effet l'exemple qui suit indique l'esprit des lois dominant ou comment les communautarismes, souvent forts de leurs solidarités peuvent être attaqués sous prétexte d'un trouble à l'ordre public. Le fait d'actualité porte en germe, faisons y attention une loi qui se cachait jusque là, bien blottie dans un tiroir. Depuis des siècles des malversations, des fonds occultes, des financements douteux agitent la société civile répandant une piètre image ; une loi explicitement interdictive impose t'elle sa médiation pour ceci faire cesser, non ! Mais venons en à l'aide d'un exemple aux sens cachés de telles entreprises de communication.
Quand on attaque de plein fouet les communautés de gens du voyage dont les roms, il est clair que nous remontons cinquante ans en arrière, que la France gouvernée par le petit roi ressemble à celle du gouvernement sous l'occupation nazie, de pétain. Elle voudrait tuer dans l'œuf une liberté de circulation qui dérange tout comme en Afrique les touaregs et autres bédouins du désert sont invités à se sédentariser.
Une loi impose depuis juillet 2000, définit le cadre d'accueil pour les gens du voyage malheureusement les aides consenties par l'État à hauteur de 70 % (théoriquement) ne sont respectueuses de ce cadre légal que pour des situations ou le copinage UMP permet la création de ces aires permettant aux populations de se poser dans un lieu avec l'eau et l'électricité ainsi que des aménagements utile pour la vie d'une communauté. Tout ce que j'avance est vérifiable très facilement mais ne prenez ceci qu'à titre d'exemple, je ne souhaite stigmatiser personne mais désire juste montrer comment l'État promet et dans un second temps se désengage laissant les collectivités locales et territoriales avec en main ce que l'on nomme une « chaude patate ».
J'amorce à peine ce manifeste qu'en introduction je pose le gouvernement de la France comme étant hâbleur, faiseur d'impostures, faisons simple, comme tous les gouvernements, je le taxe de menteur. Dans cette tradition la droite comme la gauche n'ont pas le monopole, il y a seulement qu'actuellement c'est la machine de guerre UMP qui décide, armée de ses conseillers, sociologues et autres politologues, ...
Ainsi directement je taxe les sbires de la gouverne, de menteurs ; les sociologues avec leurs bras armés de statistiques de félons ; les économistes de traitres ; les politiciens d'imposteurs ; les communicants de tous poils, adeptes d'une LQR qui leur est propre de fascistes. D'un bord à l'autre, de basses invectives en discours bien dressés ou policés, ce que l'on nomme droite ou gauche semblent aussi prompts l'un comme l'autre à répondre aux suggestions des grandes entreprises ou multinationales, voire aux banques avec des exercices de style dont nous n'avons pas à être dupes.
« Si la mondialisation néolibérale est un cadre indépassable, alors nous ne sommes déjà plus en démocratie, puisque quels que soient ceux qui seront élus, ils ne pourront mener que des politiques identiques à des nuances près. »
Jacques Nikonoff
Tous ces influents personnages jamais isolés en terme de cadres d'action sont tous basés quoi qu'il en soit sur des présupposés libéraux, consuméristes, ultra libéraux avec comme valeur centrale le profit sur le dos des humains à pervertir jusque dans leurs valeurs, désirs, besoins les plus intimes, désidératas ne ratant pas les cibles.
Les petits trinquent à chaque séisme politicico-financier, à chaque soubresaut. Eux seuls, les anéantis du système qui décide pour eux ce qui sied, ce qui est juste, eux seuls trinquent alors par solidarité je laisse s'épancher des idées pour un monde plus solidaire à défaut d'être juste, car je suis en colère.
Ne vous méprenez pas, je parle d'idées, de théorie, pas de mon porte monnaie dont je me soucie très peu étant dans les minimas sociaux avec les besoins influencés par la décroissance. Ma colère est solidarité avec ceux croyant en ce système qui les appauvrit lentement et surement et tant pis si je ne suis pas en accord avec leurs visions. J'ai vu pendant trop longtemps telle nouvelle, telle parole, telle décision comme des gouttes d'eaux remplissant avec parcimonie la coupe de mon entendement.
Or la goutte d'eau ayant fait déborder le calice ne date pas d'hier mais d'avant hier, du temps ou la colonisation comme moteur venait embraser les volontés d'enrichissement sur le dos de même pas homme, sur le dos de païens, de sauvages comme l'on disait. Or inlassablement l'histoire se répète me poussant dans des intimes retranchements proches d'un dégoût indéracinable. Les nouveaux colonisés, c'est nous et les autres, tous ceux qui n'ont pas voix au chapitre, tous ceux pour qui l'argent signifie deniers à rembourser, en euros, dollars ou n'importe quelle autre monnaie et donc pour les petits de n'importe quel autre pays.
« La croissance est devenue le veau d'or moderne, la formule magique qui permet de faire l'économie de la discussion et du raisonnement. »
Dominique Méda
Mon ire est la même que celle ayant animé Ernesto Che Guevara croisant sur sa route la misère ; la montée de nerf qui m'agite à chaque pas de construction de cet écrit, pamphlet contre des pouvoirs méphitiques croit au fur et à mesure que je m'essaie à organiser ce texte pour qu'il touche et ne laisse pas indifférent.
Nous ne pouvons plus être indifférents, yeux cachés par des œillères servies par les médias qui nous trompent sur la réalité intrinsèque à coups de mots et grandes idées dévoyées. Rappelez vous bien vos lunettes 3D achetées pour voir un film dont le seul mérite est de présenter des indiens arrivant à botter le cul des méchants militaires et gestionnaires ; elles sont vos œillères car elles ne servent qu'à la condition que de l'argent soit déboursé pour obtenir la vision soit disant transcendante.
Même la colère, se vend s'achète, se monnaye. Considérée comme l'un des sept pêchés capitaux, comme une émotion secondaire, elle sert néanmoins au maintien de l'équilibre, entre l'intégrité physique et psychique.
Dieu est mort mais il, dans les dires des communicants adossés à ses valeur, tente d'étouffer les enclaves où la colère surgit.
Je ne vendrais ni ne tairais ce qui est l'affirmation d'une volonté personnelle certes, mais altruiste. Comment Dieu pourrait il être mort dans leurs soit disant interventions à base de laïcité quand contre un autre dieu hégémonique on se projette pour faire la guerre, contre eux les prétendus vrais fous. Les croisés d'hier comme ceux d'aujourd'hui ne sont là en actions et prospections que pour défendre leurs intérêts pour un monde dirigé par eux, avec des moutons dociles et des zombies anesthésiés.
Je suis en colère en réaction aux tentatives des communicants à faire passer vessies pour lanternes, de ce fait mon ire est justifiée avec pour seul jugement sur autrui, ceux en cause : politiques, médias, communicants, technocrates, penseurs de nombreuses obédiences, tentant sur un principe libéral moribond de nous encanailler à leur suite au sujet d'une crise qu'ils agitent comme une marionnette, un polichinelle.
Je ne suis qu'un guignol et pourtant j'ose saisir les armes que sont les mots, je postule pour un autrement plus solidaire, j'argumente mes points de vues d'exemples concrets, réels, vérifiables par tous sur une toile qui se doit d'être un des terrains de la lutte contre l'ultra libéralisme et ses miasmes. Avec un détachement réel, j'extrapole et esquisse des réactions en toutes distances de leurs exactions, si viciées fussent elles.
« Il faut se dégager soi-même de la prison des affaires quotidiennes et publiques. »
Epicure
Courir après la monnaie ne faisant pas partie de mes projets, cet objectif étant leur veau d'or, j'invite à une autre lecture de leurs objectifs en touchant comme eux votre égo et tant pis s'il se situe au niveau de votre porte feuille. En fait tant mieux car mes arguments malheureusement vous parleront encore mieux ou alors vous feront rentrer en révulsion vis à vis de mes élucubrations sérieusement réfléchies, posées comme des lames effilées.
Je ne suis pas dupe de leur entreprise de désinformation, de leurs rouages visant à protéger des intérêts économiques largement au dessus des peuples ou de tous les « grolands » de la planète. La banqueroute est permanente depuis l'entrée dans un système ultra-capitaliste ou néolibéral. Pour l'oligarchie financière mondiale, sans la dette individuelle ou d'états du tiers ou du quart monde, pas d'argent sonnant et trébuchant. La marche en avant avec pour objet profit, ne peux plus s'arrêter, c'est comme une histoire tirée d'un jour sans fin tant que face à eux ne résonnera pas l'écho des peuples unis.
La mort du capital est pourtant annoncée dans le maillage même de ce tissu qui pour perdurer doit comme un crapaud se faire plus gros que le bœuf. Chacun connait la fin de cette fable et pourtant combien voient l'explosion annoncée comme appartenant déjà au passé. D'une toute petite fable monte une excitation des neurones poussant ceux-ci à s'échauffer.
La colère contrairement aux vues moralisatrices prépare le corps et la psyché à l'action de manière passionnée ou non. Ce texte est le fruit d'une froide colère ayant comme monté en gravissant des échelons, lentement et régulièrement jusqu'au jour ou le seuil de ma tolérance a été atteint, seuil puis étape irrémédiable pour retranscrire les abominations fruits d'un système ultra-libéral. Après l'entendement éclairé, interdite se pose en jalon la marche en arrière.
Noir et rouge de colère, ce manifeste est le fruit d'une accumulation, il est cri, hurlement, fureur, tristesse, désolation face aux pillages au nom du nouveau dieu argent. Interrogeons l'histoire et notre évolution sur seulement deux siècles (cherchez l'émission de Pierre hillard qui résume très bien l'évolution des deux derniers siècles). Ne nous leurrons pas : cette galopade est une fuite en avant pour la nouvelle égérie passant au dessus des anciens dogmes. Au nom de Dieu argent, le profit se fait loi divine et dans le même temps depuis l'industrialisation galopante, divine comédie.
Les plus grosses fortunes de la planète, si elles étaient de manière altruiste réparties, ce mondialement récolté excèderaient ce dont la planète a besoin, enfin ce dont les pays avec une dette ont besoin !
Alors forçons les à redistribuer, demandons tous une loi de répartition humaine allant dans le sens de la proposition de loi dite Thobin, mais allons plus loin, destituons ces grandes fortunes en boycottant leurs produits qu'ils soient américains, israéliens, français ou n'importe quoi d'autre. Des alternatives de consommation existent car des humains montent, construisent des échanges différents, en phase avec des visées plus humaines en prenant en compte la misère humaine.
D'autant plus, dans le même mouvement ou les vaches à lait du cac 40 s'engraissent, pour ne citer qu'elles, bizarrement la pauvreté a dans le même temps étendu son grand manteau sur des miséreux de plus en plus nombreux conditionnés avec de nouveaux critères de confort faisant aussi loi mais ayant un coût. Le crédit et une vie sous dépendance dans laquelle sont installés les « nouveaux pauvres » maintenus sous contrôle et dépendance, nouveau joug.
Les laborieuses classes qui n'y auraient vu que du feu ont besoin de l'argent prêté par les financiers pour la voiture, pour la maison (rappelez vous la campagne de l'État pour inciter à devenir propriétaire plutôt que locataire), Ou pire cas pour vivre (prêts à la consommation).
Seriez vous à même de penser que les victimes des subprime aient accueilli leur éviction en terme de propriété avec joie et bonheur ? Voilà bien un exemple médiatisé et agité comme polichinelle, un à peine « Méa culpa » du système bancaire. Les dettes ont été rachetées pour les banques, pas pour les citoyens !
Rassurons nous, il paraitrait que ces gens n'étaient pas des pauvres mais bien des gens vivant au dessus de leurs moyens. C'était donc leur faute et boucle de la culpabilisation se referme sur ces écervelés, responsables de ce qui leur est arrivé !?
La pauvreté c'est tout autre, c'est ce paysan du Mozambique, cette prostituée nigériane, ce cultivateur afghan, ce gamin des favelas vivant de tout trafic réalisable, pas ces américains même s'ils ont perdu leur toit. La pauvreté c'est l'envers du décor dans lequel je produis ce texte, légitimement je ne me plains pas mais j'aboie car une énorme partie des individus peuplant la planète n'ont pas même la possibilité de tousser.
« Améliorer notre société, c'est toujours possible … la fraternité, surtout, consiste à ne pas abandonner les laissés pour compte. »
Georges Charpak
Forme d'expression licite contre l'indignation vis à vis de la pauvreté qu'avec la taxe Thobin on aurait pu en quelques années faire reculer au rang de souvenir, ma colère prend forme contre toutes ces injustices d'origines humaines frappant les populations.
Pour anecdote, suite au tremblement de terre ayant touché il n'y a pas si longtemps Haïti, Monsanto tm, s'est généreusement proposé pour donner je ne sais combien de millions de graines de semences pour faire redémarrer l'agriculture du pays. Merci du cadeau lorsque l'on sait ce que le semencier une fois implanté via des produits génétiquement modifiés est en capacité de provoquer : en Inde vagues de suicide des petits producteurs ayant tout perdu, pourrissement des écosystèmes en perturbant le travail des butineuses ne retrouvant plus leurs ruches, stérilisation, Asservissement des paysans devenus esclaves du système censé apporter développement et richesses, oui mais pour qui ?
Avec Monsanto tm le paysan devient tributaire du système n'ayant plus même le droit de choisir à qui il achète ses semences, renseignez vous sur ces paysans nord américains voulant se convertir au bio. Informez vous sur les procès en cours, les exactions des milices du géant céréalier. Toute information se trouve pour qui veut chercher ou si vous ne pouvez ou voulez le faire, fiez vous à des individus dans mon genre, renseignés et armés pour attaquer les systèmes que génère l'économie supra nationale, l'économie ultra libérale.
Pour finir d'accabler cette multinationale, fer de lance du génétiquement modifié, elle prétend nourrir les humains avec donc du génétiquement modifié qui nous rend malade. De nombreuses études le montrent. Mais sachez que cette multinationale est sœur D'Avensis tm, laboratoire pharmaceutique mondialement implanté, qui elle vous soignera lorsque cela est encore possible. Le système est bien huilé se nourrissant plusieurs fois avec de la merde.
Mais rappelez-vous que des personnes meurent du cancer, enfin de cancers provoqués par la merde sise dans notre alimentation, je n'invente rien. Certains parmi les plus alarmistes établissent que ceci est l'effet d'un plan secret, fruit de la théorie du complot, plan visant à supprimer un excédent de population sur la planète. Peu importe, les faits sont là : des multinationales aux architectures complexes et diversifiés s'arrangent pour gagner sur plusieurs tableaux un argent qu'ils amassent maladivement.
Tant que j'y suis sur le chapitre de la merde, des défécations d'un ver est né suite à modification génétique un produit nommé Aspartame, vous savez le sucre sans sucre que l'on retrouve sous l'appellation E951, ou source de phénylalaline ?! Vous ne connaissez pas, et bien renseignez vous, informez vous car c'est surement la plus belle merde génétiquement créé, dans le sens de la plus nocive, utilisée par de nombreux diabétiques qui contractent des maux de crane dans le moins pire des cas, voire des cancers du cerveau ou d'ailleurs. Il s'agit selon les experts du pire additif créé en laboratoire et répandu mondialement dans la plupart des produits sans sucre ou zéro. Cette substance se fragmente à partir de 30° C, ça tombe bien nous sommes autour de 37°c et donc aptes à nous faire pourrir par ses procédés actifs qui colonisent nos organismes en installant des dysfonctionnement qui dois-je vous le rappeler peuvent être mortels.
C'est en titillant, en avançant par petites touches que se rétablissent des vérités cachées, souvent divulgués par de sinistres corbeaux inconnus, telle n'est pas la conception de mon action, engageant un propos pour vous saisir à froid comme à chaud. Le cheminement pour se réapproprier les libertés de plus en plus mises à mal par les gouvernants sous la férule des puissances économiques, sous la domination du prisme communicationnel, arme pour leurs résolutions, est une vois qui se doit d'être différenciée, plus humaine vis à vis de leurs déviances soit disant démocratiques.
« Il n'y a point encore de liberté si la puissance de juger n'est pas séparée de la puissance législative et de l'exécutrice. »
Montesquieu
Car je me considère comme un pirate, ne souhaitant pas les feux de la rampe, je ne souhaite qu' exprimer mon ire, de manière souterraine, via un manifeste en contre pouvoir face à presque toutes les idéologies placées en piédestal des États ou super États. Je ne souhaite l'exprimer en public préférant ô combien renvoyer chacun à sa propre conscience, à ses jugements de valeurs, à ses convictions. Je ne supporterais pas , devant les feux de la rampe de pervertir cet exercice de style et être renvoyé, ramené à ceux dont j'opère l'acerbe critique. Je ne me laisserais pas pousser vers l'acédie, je ne baisserais pas les bras ou les neurones pour ce combat contre des systèmes multiformes ayant tous le dieu argent comme valeur ultime et indétrônable. Je n'irais donc pas sur leurs terrains de prédilection, préférant ô combien agir en sous main non pas par paresse ou peur.
Ce manifeste, même s'il est confiné à un je pratique, se veut écrit à plusieurs mains, entiché de plusieurs styles ou pensées car il se veut réalisation pensée à plusieurs avec des différences mais sans désaccord envers ceux brocardés. Il est appel à expression, à réaction, à rencontre, échange, partage, via le site dont il est la colonne vertébrale. Ce texte escompte, en invitant tout lecteur à se positionner, à générer une étincelle de réaction qui pourra allumer des feux dont nous serons solidaires tant nous ne sommes ni atones, ni neutres. Ce je, ce nous, sont une arme dont l'objectif est de créer une ZAT de lecture, une stase de réflexion pour tout être vivant humain ne reniant pas ses spécificités humanistes. Ce je est intentionnalité directe, dressée vers toi qui lit, il est une communication directe, une interpellation de nos connaissances pour provoquer que des libertés rétablissent leur exercice face à leurs libéralités.
Entre le travail d'élaboration et cet instant ou vous pénétrez dans l'interface d'éveil que nous vous proposons, il y a eu des heures de discussions, des temps de lecture et tous les rouages qui fondent une culture au point qu'elle puisse se positionner en mouvement.
Il ne peut y avoir de potentiel de transformation interindividuel si l'on ne casse pas la relation que nous humains tissons avec les autres et les technocraties nous dirigeant ; il ne peut y avoir de changement sans une étincelle.
J'ose espérer que cet opus, manifeste pour un autre monde, possible ; pour d'autres modes ou rapports à l'argent ; appelant à refuser ce qui peut nous paraître comme inéluctable mais ne l'est pas ; ne sera pas pris pour ce qu'il n'est pas.
« Celui qui déplace la montagne, c'est celui qui commence à enlever les petites pierres. »
Confucius
Je ne m'adresse à personne de précis, ni ne juge quiconque sur ses modes de vies, habitudes de consommation mais de mon point de vue, politique dans le sens d'un être participant à la cité au sens grec de l'acceptation, de mon point de vue donc, les choses sont sensément embarquées vers des destinations que je réfute, sous des horizons bien sombres, tout va trop vite et nous dépasse et pour finir de multiples exemples peuvent être pris pour justifier une ire certes passionnée mais aussi raisonnée concernant la course à l'échalote entrainant toutes et tous vers l'obsession de posséder toujours plus d'avoirs qui finissent par nous posséder.
En tant qu'humain , j'ai un corps, un coeur, une âme et une pensée, avec ce point de vue, je suis comme chacun un petit rouage du ou des systèmes entourant mon vécu. Mes réalités mais aussi et surtout mes rêves pour un monde qu'en tant que petit porte flamme d'une société occidentale je veux voir différer de ce qui nous est imposé sous couvert de démocratie, sont bassement terre à terre. Elles s'arcboutent sur des réalités sorties des urnes, sur des désaveux citoyens : en votant les français, les irlandais, … ont dit non à l'Europe, rejetant je ne sais quelles valeurs, comment ses voix ont-elles été considérées ?
Peut on encore parler de démocratie lorsque les prises de position des citoyens ne sont pas considérées et suivies d'actions allant dans le sens des résultats des urnes ?! N'y a t'il pas eu dans l'après coup de qui aurait du faire séisme, un ratage voulu par ces énarques s'étant accaparés du pouvoir et surtout pas enclins à s'en retrouvé dé saisis.
Écrire ma colère contre des systèmes qui voudraient nous encadrer toujours plus n'est pas acte de repentance mais agissement avec considération de ce qui fonde l'humanité dans un processus démocratique évoqué plus haut, moribond, mensonger. Pour l'exemple que je connais le mieux, celui de mon pays, ne peut on pas légitimement penser que Veolia, lagardère, Bolloré et autres consorts soient nos nouveaux dirigeants agissant de toutes leurs influences pour dicter leurs désidératas aux éponymes du pouvoir médiatique, politique et financier.
Qui dirige vraiment : les politiques sensés nous gouverner, ou les financiers, actionnaires des grands groupes, ceux aux mains desquels l'on retrouve les plus gros porte monnaies ?
(avec des montants astronomiques).
Les scandales politico financier rythment désormais les unes des quotidiens ou hebdomadaires de la presse inféodée depuis si longtemps qu'ils passent comme lettre morte : alors qu'un ministre aide l'une des plus grande fortune évasive française passe pour petite histoire se défilant entre les lignes noires sur papier imprimé, comment ne pas être ulcéré par ces copinages réfutés ? Comment ne pas être dupe de leurs jeux de désinformation, numéro après numéro comme démontré dans le magazine Marianne ?!
Plus j'avance et accumule les données, de petits exemples en arguments de poids, plus l'envie de crier me reprend comme quoi je suis toujours dans la colère contre un système d'énarques, de constellations de loges maçonniques chez nous, autres bilderberg ou illuminatis d'origine bavaroise, ailleurs pour les plus connus. Les nouveaux templiers, gardiens des temples de la bienséance, défenseurs du bien penser, sont là pas forcément en grandes quantités, leurs voies sont néanmoins plus entendues que les voix des petits citoyens.
« Ils ont le chiffre, on a le nombre ! »
La rage du peuple
Compte tenu des agissements technocratiques, des influences sous cape, de plus en plus inhumains proférés par nos élites crasseuses et plénipotentiaires, ma colère ne peut guérir avec le temps. Au contraire, plus j'avance dans recherches et écritures, plus elle va se renforcer, s'organiser, se structurer, rencontrer d'autres colères mais n'oublions jamais que suite à la colère, la raison doit l'emporter et surement pas celle des plus forts.
Spinoza parlait d'un « effort de causer du mal à l'objet de notre haine », définir l'objet de la haine contre lequel je fulmine peut être simple en l'image : « pester contre Babylone » mais un obstacle à la définition s'impose du fait de la multiplicité des entreprises, compte tenu du nombre très important des loges ou chambres, du grand nombre des lobbies ou groupes de pression comme au parlement européen, des trafics d'influences, attributions douteuses de marchés, …
Petite interrogation : comment comprenez vous qu'au parlement européen, pour un député, et ils sont 736, bientôt 751 (dont aucun n'est élu directement par le peuple!), pour chacun des députés on compte entre 3 et 4 lobbyistes. Ces personnages la plupart du temps écrivent les propositions de lois en lieu et place de ceux qui vont les présenter, ils battent le pavé essayant de faire remonter les intérêts les plus divers et variés de leurs lobbies ou Think Thanks tout en haut des directives européennes. C'est sous leurs manigances et non conventionnellement sous l'effet du peuple que la communauté européenne avance.
Ne cédons pas les places, le terrain à une propagande qui a toutes libéralités pour entamer les solidarités citoyennes, les vrais élans d'échange et partage, devant marquer d'un sceau humaniste nos inter-relations. La propagande est avant tout désinformation, putride modifications des sens premiers. En un premier temps elle vide, épure des contenus de toutes leurs saveurs, comme dans l'industrie alimentaire pour les remplacer par de nouveaux signifiants conformes aux vues poursuivis par ces alchimistes de la pensée, obscurs s'il en est. Ensuite se répandent les messages viciés, se propagent les idées avançant masquées pour la plupart car modifiées avec le soucis d'entrer en douceur dans la psychologie individuelle. Les messages sont travaillés, remaniés pour s'installer comme évidences. Ainsi va du travailler plus pour gagner plus, mensonge propagandiste pour le moins.
« La propagande est aux démocraties ce que la violence est aux dictatures. »
Noam Chomsky