Qui écrit quoi

Dans un moment d'égarement non loin du clownesque,
J'ai honteusement et rageusement écrit ceci
Que je voulais partager avec celles et ceux
Qui liront ce qui suit :

La vie, les gens sont si ternes qu'il faut saisir chaque instant
Prendre chaque sourire pour un cadeau de bien-vivant
Comment garder ce sourire en mon âme qui s'abîme facilement
Je suis heureux, de m'écouter arriver là, de me lire content

Il n'y a pas de procès à ceux qui s'égarent
Nul jugement pour celles et ceux se mirant dans le miroir
Reflet triste renvoyant à soi, n'ouvrant pas aux autres
La lumière vient d'en soi et surtout pas des apôtres

Je suis sur une voie qui me laissera toujours le choix
Entre renouer avec ce qui n'a pas éclairé mon passé
Ce qui faisait de moi le trublion, sujet d'un roi
Et celui, honnête qui désormais pense éclairé

Je ne suis plus le jouet d'un système subtil ou pervers
Je suis et resterais une arme pour la liberté de chacun
Qui puisant dans ce monde tournant à l'envers
Fait que j'aide chacun sur son propre chemin.

La vie ne se gagne pas
Elle se poursuit immuablement
La vie n'est pas un jeu
Elle est concours de circonstance atténuantes
La vie n'est pas un combat
Elle n'est pas un long fleuve tranquille
La vie n'est pas un miracle
Elle est omniprésente et apprentie

Que de te lire ainsi arrimé au verbe
Petit bonze affirme puissance d'Esi
Loin des dogmes et des propos de gerbe
Continue sur ta lancée de Poésie

Ensemble, adossons nous aux arbres pluri-millénaires
J'en tremble, les cons sont fous autour des réverbères
Chatouillés au fond par lumières tels des éphémères
Chats iront touiller d'entre les positions délétères

Merci @toi de répondre aussi fort !

J'ai peur qu'un jour il n'y ai plus d'air à respirer
Que trop échappements et de cheminée auront toussés
Peur de cette chaleur montante et écrasante
Se faisant ressentir de façon nonchalante


J'ai peur qu'un jour qu'il n'y plus rien a manger
Que toute les abeilles se fassent assassinées
Peur que les toutes eaux deviennent empoisonnées
Que la vie devienne nauséabonde et pestiférée


Plus grande est ma peur qui réside en mes congénères
Qui de s'en soucier, ne font que guerre
La regardant à la télé comme aux cinéma
Comme un spectacle, ou une parution de Voilà


Voilà seulement la vie n'est pas ceci
Mais pourquoi veulent t-il tous en finir avec elle
Pourquoi tant d'insouciance et de mépris
Envers celle qui est la plus jolie et la plus belle


Il préfère remplir leurs poubelles
Sans savoir où ça va aller
Consommer, jeter; cruel réalité
Si ils savaient rendre la vie plus belle

Je n'aurait pas à évoquer tout ces dilemmes